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Ouvrage 

Titre:
L'Italie si j'y suis
Auteur:
Fusaro (Philippe)
Edition:
La Fosse aux Ours
Réunion du:
16.11.2010

Commentaire

litalie 

Rentrant chez lui, un homme d'une quarantaine d'années voit tomber dans la rue ses livres, ses disques, ses vêtements. De toute évidence sa femme ne veut plus le voir. Il décide alors de partir en Italie avec son petit garçon et c'est ce voyage que nous conte Philippe Fusaro dans L'Italie si j'y suis.

 

On s'attache vite aux deux personnages, qui plutôt à Sandro, père drôle et aimant, un peu perdu, qui plutôt à Marino, le fils, adorable petit garçon, qui ne lâche pas son costume de Gagarine et qui délibère secrètement avec ce personnage mythique. L'on se demande parfois lequel emmène l'autre et le prend en charge, sans doute l'un et l'autre à tour de rôle. Leur relation est faite autant de légèreté et de drôlerie que d'affection et de tendresse.

 

On part avec eux dans ce road movie du nord au sud, on les suit dans leurs étapes, on s'enfonce avec eux dans l'Italie. L'écriture se mêle de poèmes, de chansons, de phrases en italien, le texte en devient musical, le langage poétique. Les références – voiture, chaussures, chansons – sont très évocatrices d'une époque, des vacances, de l'été, et donnent par là un charme un peu désuet au récit. Mais le voyage est aussi le symbole d'un voyage intérieur, d'un moment charnière, un moment où tout change après la rupture entre Sandro et la mère de Marino.

 

Qui raconte l'histoire ? A la fin c'est la jeune femme rencontrée en chemin, ce qui marque un tournant dans le récit, alors que dans la première partie la parole passe du narrateur aux personnages dans une parfaite fluidité. L'incertitude qui accompagne ces changements a pu déranger des lecteurs, pour d'autres elle ajoute au halo de rêve, à la part onirique du voyage, à la tonalité de douceur et de tendresse.

 

Au final une lecture appréciée par tous, qu'elle ait été goûtée "comme la chanson de l'été" ou de façon inconditionnelle ("j'ai a-do-ré !").

 

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Mise à jour le 12/04/2024