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Commentaire
Leonardo Padura Fuentes est né en 1955 à La Havane où il vit. Journaliste, scénariste et écrivain il est lauréat de plusieurs prix littéraires. C'est en 1988 qu'il amorce sa carrière de romancier, auteur d'une série policière dont le héros est Mario Condé " flic hétérosexuel macho-stalinien, alcoolo et désabusé." Connu avant tout pour ses romans policiers certains estiment que son récit-roman de 2009 "El hombre que ama a los perros" à propos de la vie de Ramon Mercader – assassin de Trotski – est son roman le plus abouti. Il a été publié en français sous le titre "L'homme qui aimait les chiens". Dans "La transparence du temps" nous retrouvons Mario Condé alors qu'il approche de la soixantaine et broie du noir. Mais Bobby, un ancien camarade de lycée fait appel à lui pour l'aider à retrouver "la statue de la vierge noire" qui lui a été dérobée par un amant peu scrupuleux ; cet appel fait retrouver au flic toute son énergie et ses anciens réflexes. - "J'ai lu le livre de Padura, que je ne connaissais absolument pas. J'ai beaucoup apprécié l'arrière-plan de la société cubaine et de ses évolutions, j'ai aimé comment Mario Condé faisait ressentir son attachement à son pays malgré la vie difficile qu'il a choisi de partager. Le livre ressemble aussi à une enquête, à la fois policière et sociologique sur le fossé des classes sociales. La lecture est très plaisante même si le livre est très long." - "Je partage cette appréciation. Padura décrit très bien la population, la vie à Cuba, mais il ne remet rien en cause. La politique est sous-jacente. Mais Padura est soumis à la censure. Le point de vue historique de la vierge noire de Regla, celle qui serait partie d'Espagne depuis les Templiers jusqu'à la guerre civile espagnole en 1936, est bien mené. A noter quand même un peu de longueur dans l'ensemble. On sent en tout cas que l'auteur est accroché à son pays." - "L'intrigue est intéressante, la description de Cuba aussi. Mais il y a quelques longueurs, et beaucoup de personnages. C'est néanmoins une lecture agréable." - "Cette histoire de vierge noire m'a tout d'abord intéressée. Mais assez rapidement ça m'a fatiguée, j'ai trouvé ça laborieux, j'ai arrêté." - "Je me suis arrêtée aussi." - "Moi aussi. Je n'ai pas apprécié ce langage de sudiste, je veux dire par là un langage vulgaire, grossier et macho. C'est aussi assez geignard. Comment peut-on écrire comme ça ?" - "Pour ma part le roman m'a happée dès l'abord grâce ou à cause du tissage des deux fils conducteurs du texte, à savoir l'histoire de la mystérieuse statue qui a traversé les siècles et les mers et la peinture des paradoxales réalités cubaines. Leonardo Padura nous fait découvrir La Havane avec les multiples strates de sa population mais aussi l'architecture ruinée témoin de la Révolution et ses échecs. Au fil des pages on croise artistes, riches marchands d'art, tueurs, vagabonds, amis réconfortants. Roman policier mais aussi roman où la nostalgie répond aux espérances politiques enfuies, où l'amitié aide à accepter le quotidien et où l'humour ne bat jamais en retraite." EventList powered by schlu.net Copyright © 2025 120 Grand'Rue. Tous droits réservés.
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