Accueil Les livres commentés Détails - Ce que je sais de Vera Candida

Les derniers livres commentés

Le nouveau – Keigo Higashino – Actes sud
     traduction Sophie Rèfle
Secret de Polichinelle – Yonatan Sagiv – L'antilope
     traduction Jean-Luc Allouche
Le chant des innocents – Piergiorgio Pulixi – Gallmeister
     traduction Anatole Pons

lors de la rencontre du 25 juin 2024
 

Les prochaines lectures

Dans les coulisses du musée – Kate Atkinson – Bourgois
     traduction Jean Bourdier
L'armée des ombres – Joseph Kessel – Pocket
Un tramway nommé désir – Tennessee Williams – 10/18
     traduction Paule De Beaumont, Jacques Guicharnaud

pour le club de lecture du 10 septembre 2024



Tous les livres commentés

Ouvrage 

Titre:
Ce que je sais de Vera Candida
Auteur:
Ovaldé (Véronique)
Edition:
Editions de l'Olivier
Réunion du:
10.11.2009

Commentaire

vera candida 

Et mon cœur transparent, le premier livre de Véronique Ovaldé, contait une histoire d'amour pleine d'invention et de fantaisie. Ici le propos est plus grave. C'est l'histoire de trois femmes de trois générations successives et de la fatalité dans leurs rapports avec les hommes.

 

L'histoire des trois femmes est très différente, pourtant leurs vies s'entremêlent au point que parfois elles semblent vivre la même chose. La toile de fond est une belle histoire d'amour, mais ce qui importe vraiment est la force de caractère des femmes, qui au final s'en sortent bien malgré la maladie et les épreuves. Les hommes n'ont pas la part belle, sauf peut-être le journaliste.

 

La plupart des lecteurs ont aimé le roman : "il se lit bien ; l'écriture est agréable ; la narration bien menée est pleine de trouvailles et de fantaisie ; les descriptions sont bien faites ; les personnages sont bien campés, très présents ; le regard sur les hommes et les femmes est juste". De plus l'auteur parvient à nous faire rire malgré la gravité du propos.

 

Au-delà de cette appréciation d'ensemble, les avis se nuancent. Certains ont été transportés par l'histoire et n'ont plus lâché le livre. D'autres ont trouvé étrange et peu crédible le comportement des personnages.

 

Un débat s'instaure sur le niveau de lecture, qui ne se suffit pas du premier degré où l'on peut regretter l'absence de cohérence. La force et la fantaisie du roman sont au-delà, dans une lecture qui accepte l'étrangeté et le décalage. L'auteur n'ancre pas son récit dans la réalité. Lors d'un reportage – le roman a obtenu le prix Renaudot des lycéens 2009 – Véronique Ovaldé a affirmé ne pas vouloir faire un roman psychologique.

 

Cent ans de solitude et plus généralement les grands romans sud-américains sont cités à plusieurs reprises, soit pour tirer des parallèles – la confusion des générations par exemple – soit pour déplorer que le roman ne se situe pas dans le même registre.

 

"Il aurait fallu attendre plus d'un an pour écrire un nouveau livre", suggère un lecteur. "Peut-être, c'est en tout cas un romancier en devenir", est-il conclu.

Bannière
Copyright © 2024 120 Grand'Rue. Tous droits réservés.
Joomla! est un logiciel libre sous licence GNU/GPL.
 

Les actus

Prix des lecteurs 23-24
  Le héros de Berlin
      de Maxim Leo

          ----------
Lire ...et aussi écrire plume

----------------------------- 

Mise à jour le 16/07/2024