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Commentaire
Kate Atkinson est une écrivaine britannique née en 1951. "Dans les coulisses du musée" est son premier roman, il est paru en 1996, il a été couronné de plusieurs prix et a connu un grand succès. Ce succès ne s'est pas démenti auprès des lecteurs, à quelques réserves près. - "Cette saga familiale en un seul volume, des années 1900 aux années 1990, ne ressemble à aucune autre, elle est très sympa, et pas classique du tout. Ruby raconte son histoire et celle des membres de sa famille en commençant par sa propre conception. C'est plein de piques d’humour et de portraits de famille au vitriol. Les annexes, liées à une sensation ou un objet, sont très bien trouvées. Il y a beaucoup de personnages, cela pourrait rebuter, mais c'est bien cadré. Le récit dose habilement un humour piquant avec des moments sombres." - "J'ai adoré ce livre pour les mêmes raisons, il y a aussi beaucoup de fraîcheur. J’aurais même envie de le relire, en ne prenant que les annexes." - "Il m'a manqué un arbre généalogique. Mais j'ai adoré aussi. Le début est très percutant, notamment avec la personnalité de la mère. Il y a d'ailleurs de beaux portraits de femmes. Mais c'est un peu compliqué." - "Ce livre m'a beaucoup plu. Il restitue très bien l'atmosphère anglaise de l’époque, et j'ai apprécié le parti pris féminin. Mais il m'en reste surtout l’ambiance, pas tellement les personnages." - "J'ai eu un peu de mal au début, mais je me suis accrochée, et au final j'ai bien aimé. C'est drôle comme tout, l'humour est vraiment là, et il y a des scènes extraordinaires, comme celle du mariage qui est délirant. On est aussi plongés dans l’Angleterre de la guerre. Et chapeau pour la traduction. Par contre la fin est un peu neutre et plate par rapport au reste." - "C'est vrai qu'au fil de la lecture on se demande comment ça va finir." - "Je me suis intéressé à la traduction, un chapitre renvoie à la ferme où se parle un dialecte d'York auquel je n'ai rien compris (c'est traduit en français dans un patois). Le titre originel est "Behind the scenes at the museum" où le musée est la famille de la narratrice. J'ai vu deux volets dans le roman. D'abord le récit de la narratrice, de l’embryon à l’âge adulte, et je me suis un peu ennuyé à son humour, qui est toujours le même ; les annexes sont les passages les plus intéressants. Ensuite le vécu de la première guerre mondiale, les rapports homme-femme, la misère." - "C’était pourtant bien parti, avec un bel humour, avec le portrait assez féroce de la mère, mais je n'ai pas accroché. Trop de personnages, je crois, trop de détails. A entendre l'enthousiasme général, je me dis que je devrais peut-être re-tenter …" - "Ça a été pareil pour moi. Trop de personnages, de détails, je suis peut-être paresseuse … " - "Moi ça m'a beaucoup plu, je l'ai lu d’une traite. Il n'y a pas beaucoup d'affection et de tendresse dans ce milieu, mais parfois des émois amoureux et des élans du cœur, des espoirs et des déceptions. Si les femmes y sont malmenées par le sort, les hommes y sont plutôt navrants, buveurs et trousseurs de jupons. Les seules figures masculines vraiment attirantes sont les héros de guerre, des héros morts, bien sûr... Humour en demi-teinte, ironie et cynisme, un bon roman britannique... Parfois, la petite histoire familiale percute celle de l'Angleterre. Le couronnement d'Elisabeth en 1953, suivi à la télévision acquise pour l'occasion, et la victoire en Coupe du Monde de football en 1966, le jour du mariage de l'oncle Ted, donnent lieu à deux scènes d'anthologie." - "Difficile de reconstituer l'arbre généalogique de l'héroïne Ruby Lennox tellement les personnages s'entremêlent les uns les autres. Elle nous promène de sa conception à la mort de sa mère Bounty à travers des histoires courtes comme des nouvelles. Les annexes au milieu des récits ont créé chez moi une confusion dans le déroulé de la saga familiale. Si elle parsème de traits d'humour et d'histoires cocasses (le mariage qui se termine en bagarre avec la mort du père et le voyage en Ecosse des deux couples qui se termine sur la table de la salle à manger), la traversée de son enfance et adolescence est difficile, telle qu'on peut le voir dans certains milieux populaires anglais. Elle souligne que chaque génération a son lot de malheurs, Alice qui abandonne ses enfants, Patricia son garçon et les morts jalonnent son parcours jusqu'au dévoilement du secret qui l'a orientée dans sa vie. Que nous dit Ruby dans son choix de solitude et de poésie ? Son attachement à la génération suivante et à la transmission (les prénoms de ses filles), qu'elle peut se passer d'un père (toutes ces séparations qu'elle narre), la puissance du trauma pour sa mère et pour elle avec la disparition de Pearl et Gillian. L'écriture est efficace ce qui m'a permis de lire ce livre facilement et rapidement mais il ne m'a pas laissé une grande empreinte." - "Le personnage est attachant, Ruby se soucie des autres, elle est au service des autres, elle parle des autres et pas d'elle. Il y a une bonne humeur qu’on ne trouve plus dans beaucoup d’autres livres." EventList powered by schlu.net Copyright © 2024 120 Grand'Rue. Tous droits réservés.
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